Au nom du père
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La peinture de Dominique Starck commence par une totale fascination de la trace, de l’empreinte.
Leur caractère organique est semblable à celui d’une nature sauvage.
Leur richesse rappelle la merveilleuse effervescence de la vie.
Leur apparent chaos, à regarder de près, devient ordre singulier.
Leur puissance de suggestion place le spectateur face à sa propre imagination, à sa propre vie intérieure.
En ce sens, c’est une peinture qui ne nécessite aucune référence. Elle est vibration et expression de couleurs et de signes. Elle est danse et espace. Elle est ouverture.

Sa peinture est traversée par une intuition profonde du silence. Le silence en est la toile de fond.
Le silence d’un esprit apaisé. Le silence de la conscience.
C’est dans ces espaces de silence que des traces sont lancées à la rencontre d’autres traces dans une tension nue, vivante, dynamique où vide et plein jouent joyeusement l’un avec l’autre.

L’élaboration d’une peinture se fait en plusieurs étapes. En amont, le peintre multiplie les traces miniatures au moyen d’un pinceau dans un geste vif, spontané, alerte.
Choisis parmi une riche collection, deux ou trois traces à la personnalité bien trempée sont ensuite recadrées, confrontées, mises en espace.
Commence alors l’exécution minutieuse de la peinture, l’agrandissement de la « maquette » sur une toile de grand format. L’éclair de l’instant passe le relais à une longue méditation, une sorte de marathon pictural tout en retenue, tout en délicatesse où s’engage une communication profonde, subtile avec le monde.